Aventure de Rookies : « Le Paris-Amsterdam de trois branleurs. »

JOUR 01 : L’été indien

Paris > Compiègne : 110km

Évidemment on s’est dit qu’en partant fin juillet on allait surement devoir faire attention aux coups de soleil et pas spécialement prévoir des vêtements chauds : Première erreur !  Au départ de chez moi il est 09h30, il ne fait pas plus de 18 degrés et surtout il pleut, on se dit que ça va passer… En partant on croise le fameux primeur à qui je présente le « Bobet 2.0 » pour lui montrer fièrement le petit ‘bolide’ qu’il est devenu. Je lui dis qu’on se rend à Amsterdam avec, il ne semble pas très convaincu par le  projet. 

On avance alors direction Place de la République pour une « photo départ » et pour dire au  revoir à la capitale. On prend le chemin du Canal de l’Ourcq, tout va très bien jusqu’à… Pantin. Pour information, la ville de Pantin est collée à la ville de Paris. Pas plus de 10km parcourus et les galères commencent. Seb le bricoleur pédale avec sa manivelle gauche dans la main,  le carré de sa manivelle est mort, on se dit que ça commence hyper bien. On trouve un Kiloutou pour serrer la pièce comme des bruts. A ce moment on sait tous très bien que ça ne va pas tenir. Qu’importe, l’optimisme de Seb est une vertu pour le reste du groupe.  

On reprend la route sous une horrible pluie qui ressemble presque à une grêle tellement les  goutes sont énormes. Comme convenu, 20km plus loin : du mouvement dans la manivelle. C’est la promesse d’un arrêt aux stands. On voit sur le GPS qu’il y a un Décathlon à Claye Souilly, on y arrive trempés. Mes Vans et mes chaussettes dégoulinent, j’en profite pour acheter des chaussures neuves, les moins chères possibles car j’ai juste envie d’avoir les pieds au sec. Nico en fait autant et me dit : « Par contre comme j’ai plus trop de place dans mes  sacoches, ça te dérange de prendre mes chaussures (trempées) dans tes affaires stp ?« . Je savais que je n’aurais jamais du fièrement dire qu’il me restait de la place. Je dois donc porter mes chaussures trempées et celles de mon pote. Évidemment ça me dérange car ça pue et c’est lourd, mais ai-je vraiment le choix ?

On explique notre galère au vélociste du Decath’ qui va faire des miracles en utilisant du frein filet, la manivelle ne bouge plus et on peut reprendre la route. Il est 14h30 nous n’avons fait que 30 km, il reste plus de 500km à parcourir au total. Compiègne est encore à 80km et il nous a déjà fallu 5h00 chrono, un temps record, pour arriver… dans le 77. Le talon de mes nouvelles  chaussures frotte mes sacoches à chaque coup de pédale. Et oui, mon vélo est toujours trop petit. On repartira tous les trois avec des sacs poubelles autours des pieds pour la touche hermético-esthétique. Ça promet !

Il pleut jusqu’à 19h00 et quand on arrive à Compiègne il est 19h30. Timing parfait ! Première étape réussie, on trouve une boulangerie avant que tout ferme, on mange notre sandwich et on dort dans un Ibis Budget histoire d’avoir le confort d’un matelas et de quoi charger les téléphones, l’enceinte, etc… 21h00 tout le monde dort. Deux secondes plus tard il est déjà 08h00 quand le réveil sonne. L’enfer !

Du bmx au fixie, en passant par le vélo de route, le velotaff et bien sûr le gravel et le bikepacking, une seule chose m'anime : photographier et partager mes aventures.

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