Objectif Dune 🚀

Article et photo par @leziwok .

Tout est parti d’un SMS de Tim mi-janvier ou il me disait “ Ça te tente d’aller à la Dune ? J’ai une trace qui fait pile 100 km !” j’ai répondu “Ok, c’est trop cool !”.

Après un check complet du vélo la veille du départ, et quelques ajustements sur le matos à prendre (il faisait presque 0° et très humide) j’étais prêt à en découdre et réaliser cette belle sortie et accessoirement mon premier 100km d’une seule traite. J’avais déjà accumulé beaucoup plus, mais en plusieurs jours. J’étais tout de même un peu stressé, surtout que nous étions un groupe d’une dizaine de personnes, “Imagine je suis derrière et c’est moi qu’on attend ?! “ Me disais-je…

On s’est donc donné rendez-vous un samedi matin vers 10h30 à deux pas de chez moi (la trace passait à 5 minutes de là où j’habite, donc plutôt cool). Le groupe m’a rejoint et nous voilà ainsi parti entre chemins et petites routes de campagne pour une belle journée de gravel. J’étais content d’avoir emporté mes gants chauds, avec le taux d’humidité et le vent, on était pas loin des 1°/0° en ressenti.

Les premiers 30/40 km ont été avalés assez vite et sans difficultés, entre petite route et sentier DFCI (sans chasseurs) nous avons fait une pause ravito pompote et snickers crispy en forêt . Cette joyeuse équipe était vraiment géniale, on a passé notre temps à discuter et chanter sur la route, une ambiance au top.

Vers 13 h les estomacs ont commencĂ© Ă  se faire entendre, nous avons profitĂ© du fait d’arriver dans le petit bourg de Salles pour faire une pause boisson chaude / cafĂ© / ravito crĂŞpes. Vu la tempĂ©rature et le fort taux d’humiditĂ©, cela nous a permis de bien recharger les batteries avant d’entamer la seconde moitiĂ© du pĂ©riple qui s’est dĂ©roulĂ© sans encombre jusqu’à prĂ©sent.

« Tout ça pour ça »

Une fois bien hydraté et rassasié pour certains, nous voilà repartis de plus belle pour entamer la deuxième moitié de notre belle balade. À ce moment, j’étais hyper frais, et les 50 km déjà effectués sont passés très vite et sans difficultés (le Sud Ouest est quand même plutôt plat). Après avoir traversé de nombreuses lignes droites sans personne, nous voilà enfin aux portes (enfin plus aux pieds) de la Dune perdue dans le brouillard. “Tout ça pour ça” souffle un de mes acolytes en rigolant, le brouillard nous avait suivis toute la journée, il allait le faire jusqu’au sommet.

Une fois arrivés au pied de la Dune, Alexandre, lance “C’est quand même dommage de ne pas monter avec un vélo là-haut, ça pourrait faire une photo sympa !” je lui lance un “Chaud !” avant de me résigner (on venait de faire 90 km et la pente était raide).
En cette période (hors saison) la Dune est dépourvue de marches en bois afin de faciliter son accession et pour limiter aussi son érosion en période de forte affluence (1,33 million de visiteurs ont été comptabilisés sur le chemin d’accès à la Dune en 2018). Une fois nos vélos attachés entre eux en bas, nous avons gravi la Dune, j’entends encore mes cuisses crier à l’aide pendant la montée.

Une fois en haut nous en avons profité pour faire la fameuse “photo bidon” en groupe, une pause chips afin de recharger les batteries et les estomacs affamés. Le brouillard nous a un peu gâché la vue, mais c’était quand même génial de pouvoir grimper tout en haut pour clôturer cette belle journée.

Cette journée a été vraiment fantastique, d’une part pour avoir roulé avec des personnes inspirantes, je pense par exemple à Sophie Gateau, Adrienne Estrada ou encore Alexandre Leroy avec qui j’ai pu discuter en dehors du cadre des réseaux sociaux. Cela a été également l’occasion de réaliser mon premier 100 km d’un seul coup (petite fierté quand même) et réellement sans grande difficulté si ce n’est de la fatigue globale.

Depuis que je partage mes sorties Komoot sur instagram, on me dit “ Non mais tu roules vachement, 50/70 km, c’est Ă©norme !” c’est hyper cool, mais j’aimerais dĂ©mystifier le fait que faire ce genre de distance lors d’une sortie courte est compliquĂ©. Ce qui est formidable avec le vĂ©lo, c’est une pratique hyper accessible, pas besoin d’avoir un vĂ©lo de moins de 7 kg qui coĂ»te 3000 € et d’avoir une condition physique de malade pour faire quelques kilomètres. Il faut rouler Ă  son rythme, pour le plaisir et n’importe qui peut faire assez facilement 20/30 km. C’est ce que j’aime avec le vĂ©lo, cela rend possible le fait de bouger, se dĂ©payser et d’aller dĂ©couvrir des coins qui auraient Ă©tĂ© impossible de voir Ă  pied par exemple.

Véritable "Outdoor Enthusiast" comme ils disent si bien. 📷Photographe et passionné de micro-aventure, je découvre avec bonheur sur le tard le bikepacking et le monde du Gravel. 🚴🏻‍♂️

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