đŸŽ™ïž LA TCR de Clement Random

Il y a un an, la TCR se terminait tranquillement et nous prenions dĂ©jĂ  les devants en allant passer Flavien Scordel Ă  la questionnette. Un article qui certes tournait pas mal autour de son problĂšme de fesse, mais qui avait le mĂ©rite de mettre en lumiĂšre la duretĂ© de cette course. 365 jours plus tard, c’est un autre copain qui Ă©tait au dĂ©part de cette 9e Ă©dition de la Transcontinentale Race : ClĂ©ment Random.

Pour ceux qui n’ont pas encore eu la chance de le croiser sur la route ou Ă  un comptoir, ClĂ©ment, c’est un immense sourire surplombĂ© par une moustache aussi travaillĂ©e qu’une prĂ©pa de course ultra-distance. À nos yeux, ClĂ©ment est Ă  la fois un trĂšs bon cycliste qui aime raconter ses histoires sur sa chaĂźne Youtube, mais aussi et surtout un des gĂ©nies Ă  l’origine du Ricargo
 Que dire de plus ?
À peine le cuissard dans la machine Ă  laver, nous avons pris le temps de lui balancer nos questions pour savoir comment s’Ă©taient dĂ©roulĂ©es les choses.

Hello Clément ! La forme ?
Au moment oĂč on Ă©crit ses mots, tu es oĂč ? Parce qu’on a vu sur Instagram qu’aprĂšs avoir passĂ© la ligne d’arrivĂ©e tu n’es clairement pas rentrĂ© chez toi, correct ? 

Effectivement, je suis (presque) sur le vĂ©lo. J’ai eu la chance d’avoir ma Camille qui est venue me voir Ă  l’arrivĂ©e et bien Ă©videmment elle a pris son vĂ©lo dans l’optique de rouler ensemble en GrĂšce, pays que l’on ne connaĂźt tous les deux que trĂšs peu. On profite donc d’ĂȘtre lĂ  pour dĂ©couvrir les paysages et la culture grecque, on arrive presque Ă  lire les mots, mais on ne comprend toujours rien, je te rassure ! Le plan est de rentrer en France sans prendre l’avion #lowcarbonTCR en alternant le vĂ©lo jusqu’à Igoumenitsa, ferry jusqu’à Venise et enfin train de Milan Ă  Paris ! 🍃

Bon, revenons Ă  l’origine de tout cela. POURQUOI se lancer sur une course comme la TCR ? Quand est-ce que tu t’es dis que c’était le bon moment ? 

Je pense que quand je me suis mis au vĂ©lo, j’ai assez rapidement entendu parler de cette course, sans du tout avoir l’idĂ©e d’y participer. Je voyais les finisher comme des mĂ©lange de fous et d’inhumains, de dĂ©biles et d’énormes machines. Puis dans le milieu coursier Ă  vĂ©lo, j’ai pu cĂŽtoyer l’un d’eux, StĂ©phane Ouaja. Je le regardais du coin de l’Ɠil comme un mentor du vĂ©lo.

Ensuite j’ai fait une Normandicat 900, je me suis dit que la longue distance Ă©tait gĂ©niale et qu’il fallait absolument que je fasse la TCR ! L’étĂ© d’aprĂšs je me lance dans la Born to ride (1200km) et lĂ , retour en bas de l’échelle, je me rends compte de la difficultĂ© de cette course et que le rĂȘve de TCR est encore loin, trĂšs loin ! MalgrĂ© tout j’aime cette pratique du vĂ©lo donc j’enchaĂźne d’autres Ă©preuves
 puis en fin d’étĂ© dernier je me retrouve au bar avec ce fameux StĂ©phane et je lui explique qu’entre les courses que j’ai faites de 2500km et la TCR il y a encore un monde d’écart. Il me rĂ©pond du tac au tac que c’est n’importe quoi, que mon excuse n’est pas valable du tout ! Qu’une fois sur le vĂ©lo, que ce soit 2000, 3000 ou 4000km Ă  quelques jours prĂšs c’est pareil (note : on verra plus tard que ce n’est pas tout Ă  fait vrai) !

Cette discussion a bien ravivĂ© la flamme de l’ultra cycliste au fond de moi. Ce sont sans compter les copains du BFR (le Big Fat Ride pour les non-initiĂ©s), Hugo et Samuel qui sont eux aussi trĂšs chauds pour s’y inscrire, puis Rodrigue qui nous dit que si on s’inscrit alors lui aussi prend sa place. Et c’est comme ça que 4 copains s’inscrivent sur une course si mythique. La chance qu’on a eue, c’est qu’on a tous Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s, car il faut savoir qu’on postule pour une TCR, mais que tous ne sont pas forcĂ©ment choisis. Sam nous a fait une frayeur en n’étant pas retenu puis repĂȘchĂ© ! Les rumeurs disent qu’il y a environ 1000 candidatures et 350 personnes au dĂ©part.

On suppose que pour se pointer sur la ligne de dĂ©part, tu as dĂ» te faire une sacrĂ©e prĂ©paration non ? Tu as mis de cĂŽtĂ© le Ricargo alors ? 

Effectivement, cette annĂ©e, le Ricargo a plus pris la poussiĂšre que les coups de jaune ! Bien qu’il ait Ă©tĂ© de sortie au printemps. Cette annĂ©e, je me suis plutĂŽt mis en tĂȘte de rouler rĂ©guliĂšrement, faire tous les BFR, finir la Desertus Bikus, enfin enchaĂźner les kilomĂštres quoi !

J’ai fait un petit peu d’exercices et je roule avec un capteur de puissance parce que j’aime les chiffres (putain de formation d’ingĂ©nieur 😂) mais ça c’est pas trĂšs Rookies ! Je comptais aussi sur tous les autres Ă©vĂ©nements ultra de toute distance que j’ai pu faire. Une chose est vraie, en ultra il est impossible de reproduire ce qu’on vit Ă  l’entraĂźnement. Avoir ce chrono qui tourne en permanence au dessus de la tĂȘte, suivre son propre tracker et celui des autres jour et nuit, trouver le bon Ă©quilibre de sommeil et d’heures sur le vĂ©lo dans l’optique de toujours avancer, c’est vraiment un monde Ă  part !

La TCRN°9, c’est environ 4 000km de Geraardsbergen Ă  Thessaoliniki. Rien que ça. Comment pense-t-on le vĂ©lo pour une aventure pareille ? 

MĂȘme Ă  moi, aprĂšs la course les chiffres font peur ! Et ce qu’on ne savait pas encore, c’était la difficultĂ© des parcours obligatoires « gravel » mĂȘme si plutĂŽt VTT. Bon du coup pour le vĂ©lo comme pour le matos, tout doit tenir en un mot : FIABILITÉ. Sur une course comme ça tu n’a pas trop droit Ă  l’erreur, tant le pilote que la machine, tout est mis Ă  rude Ă©preuve. Si sur un week-end, tu as une couture qui s’abĂźme sur une sacoche, imagine ce que ça peut donner au bout de 10 jours Ă  raison de 14h de vĂ©lo par jour ? D’oĂč l’intĂ©rĂȘt de tester sur la Desertus Bikus ou autres. Pour ça, je t’avoue que mon setup est globalement assez figĂ© depuis un an, j’ai toujours mon vĂ©lo de route HeroĂŻn que je n’ai plus peur d’emmener dans du gravier (toute façon la peinture a dĂ©jĂ  pris trop cher !) des bons pneus de chez Hutchinson. Des sacoches Restrap et Copra, des fringues de chez CafĂ© du cycliste parce que mĂȘme si on pue, faut pas dĂ©conner avec le style ! Enfin bref tout un attirail de voyageur pressĂ©. 

Et si on devait faire un ranking, quels sont les 3 indispensables Ă  prendre avec soi et les 3 conneries qu’on aurait pĂ» laisser Ă  la maison ? 

Alors les gars sans me vanter cette question on me l’a dĂ©jĂ  posĂ©e et je pense avoir un setup bien rĂ©flĂ©chi donc je n’ai ni superflu ni manque ! Mais bon comme vous m’ĂȘtes bien sympathique je vais tenter d’y rĂ©pondre !

3 indispensables :

  • Le GPS (sans dĂ©c ?) ben ouais, mais fiable et c’est ce que j’ai le plus regardĂ© ces derniers jours !
  • Les oreillettes, dans les moments oĂč j’en chie une bonne playlist ça t’aide Ă  pousser les pedales. Perso c’était de la techno avec des paroles françaises comme ça je peux chanter et pousser fort !
  • La petite crĂšme solaire, je me vante souvent Ă  tort de ne pas cramer, mais face au soleil qu’on a eu, je ne faisais pas trop le malin !
  • Le lubrifiant chaĂźne ! Ouais ça fait 4, on verra lequel j’enlĂšve. Surtout que j’étais Ă  la cire, au squirt pour ĂȘtre prĂ©cis, c’est propre mais il faut en remettre tous les jours voire 2 fois par jour !

3 conneries a laisser Ă  la maison :

  • Mon bivy ?  Quand il a fait froid en suisse je dormais en AirPeeNPee, je tiens un classement des meilleures toilettes publiques ou il fait bon dormir sinon il a fait trop chaud pour en avoir besoin.
  • Des chambres Ă  air ? Je dis ça juste pour faire rager les potes moi et mes 0 crevaisons, mais au cas oĂč ne partez jamais sans !
  • Des valves tubeless un peu courtes, bon sur le moment Ă  la maison ça passe, la pompe Ă  pied gonfle bien, la mini pompe galĂšre un peu mais « ça paaaaasse » ben quand tu veux regonfler au milieu de nulle part et que tu galĂšres 3 fois plus que d’habitude, tu te dis que la prochaine fois, tu choisis une valve plus longue pour gonfler facilement. Parce que la valve Ă  ras la jante, c’est certes esthĂ©tique, mais vraiment pas pratique !

Jour de dĂ©part. On imagine l’excitation que tu devais avoir sur la ligne, surtout qu’il y a des gros gros noms de l’ultra-distance souvent non ? Tu nous racontes un peu ce moment ?

C’était y’a longtemps dĂ©jĂ , mais je crois avoir quelques souvenirs
 Bon dĂ©jĂ  c’est la Belgique du coup ben, il pleut ! On passe la fin de journĂ©e Ă  Ă©viter la pluie, regarder la mĂ©tĂ©o pour savoir comment Ă©viter l’averse, mais on comprend vite qu’on aura un bon 300km sous la pluie pour commencer. 

21:30, on se rassemble doucement sur la grande place de Geraardsbergen, puis 22:00 une cloche retentit, un homme en costume d’époque crie des trucs incomprĂ©hensibles face Ă  une horde de gilets fluos, lampes rouges et blanches fixes et clignotantes. Tous, on se dĂ©visage, on regarde les setup, et voit si on connaĂźt certaines tĂȘtes. Mais tout passe-vite, on part pour une boucle dans la ville. Pendant ce temps, la foule de spectateurs monte le Muur Ă  pied, flambeau Ă  la main. Quelques minutes plus tard les ultra cyclistes reviennent et grimpent ce mont de pavĂ©s dĂ©trempĂ©s, gare Ă  la chute ! Cette foule immense et ces cloches, qui sonnent, nous donnent le coup de boost nĂ©cessaire pour attaquer la nuit devant nous. PassĂ© le haut, il n’y a dĂ©jĂ  plus personne, les lumiĂšres rouges des vĂ©los s’étalent dĂ©jĂ  dans la nuit et l’épreuve de la solitude commence. 

Et ensuite
 seul.
On a suivi sur instagram tes aventures et on a rapidement pu voir qu’il y avait des jours avec et des jours sans. On gĂšre comment ces diffĂ©rents moments ? 

C’est facile Ă  dire, mais le mieux est de partir avec un dĂ©tecteur de mĂ©taux, en cas de jour sans, ça permet de rapidement retrouver son moral d’acier ! La lĂ©gĂšretĂ©, essayer de positiver, se voir avancer, ne pas se comparer, se dire que si ça ne va pas ce n’est qu’une phase, que ça va passer. Il existe plein de techniques, mais la course est tellement longue et Ă©puisante qu’on arrive toujours Ă  court d’idĂ©e Ă  un moment ou un autre. Avoir ses proches au tĂ©lĂ©phone, lire tous les messages d’encouragements reçus sur Instagram, ça, c’est une force sans fin ! J’ai vraiment Ă©tĂ© surpris par le nombre de messages que je recevais, ça fait toujours chaud au cƓur et ça pousse Ă  avancer. MalgrĂ© tout, j’ai eu de grosses phases down, je les montre moins, mais j’ai vraiment pleurĂ© sur le vĂ©lo, la course est vraiment dure, nous pousse Ă  bout, et le craquage est facile.

MalgrĂ© tout j’ai toujours essayĂ© de garder mon sourire qui me va si bien, de prendre Ă  la lĂ©gĂšre les phases difficiles et Ă  l’échelle de la course ça s’est plutĂŽt bien passĂ©. À cĂŽtĂ© de ça j’ai eu des moments de joie et de fiertĂ© immense, des moments oĂč je me rappelais que j’étais parti de Belgique quelques jours plus tĂŽt, et ça, ça redonne de la force. 

Un autre truc marrant, c’est dans les moments down, j’avais une astuce, c’était de dire bonjour Ă  absolument tous les gens que je croisais. MĂȘme en le disant en français, c’est l’intention qui compte ! Voir les sourires ou les salutations en retour me redonnait un peu de sourire et me changeait du quotidien de juste rouler plus.

Peux-tu nous raconter ton meilleur moment sur la course et le pire bien entendu ? 

Vous allez me prendre pour un fou, mais j’ai adorĂ© passer le Stelvio, passage mythique en Italie, une montĂ©e sans fin, des lacets qui semblent s’enchaĂźner jusqu’au ciel ! J’aime vraiment la montagne et passer des cols est pour moi un but visible, atteignable et donc que je savoure. Et puis derriĂšre chaque montĂ©e il y a une descente, quel plaisir que ces kilomĂštres gratuits de pur plaisir de pilotage !

Le pire moment, et c’est presque dur de n’en choisir qu’un tant les difficultĂ©s sont nombreuses, je ne vais pas te remettre ma phase down comme on en a parlĂ© juste au-dessus, mais je vais parler d’un choix stratĂ©gique, mon passage au CP2, je choisis de continuer la vallĂ©e en Autriche pour grimper au dernier moment en SlovĂ©nie, rejoindre le milieu de parcours obligatoire et y faire un aller-retour. À un moment, j’ai ouvert les trackers et j’ai vu que j’étais absolument seul Ă  avoir choisi cette option
 Ça, ça fait un peu bizarre quand tu sais qu’il n’y a personne Ă  des dizaines de kilomĂštres Ă  la ronde, tu remets tout en question, mais il est trop tard pour faire demi-tour. Et il fallait voir la tĂȘte des concurrents quand j’ai pris le parcours obligatoire Ă  l’envers pour le rouler en entier, ils ne comprenaient pas ce que je faisais dans ce sens !!!

On entend beaucoup de choses sur l’organisation de cette course, comme quoi le marketing et le financier a pris le dessus sur la philosophie de base de la course. Tu en penses quoi ? 

La course est chĂšre, environ 550€, donc clairement pas accessible Ă  tous. Cependant n’ayant jamais organisĂ© de course comme celle-ci, je ne connais pas les frais rĂ©els qui se cachent derriĂšre, difficile donc de juger. En revanche ce qui est vrai, c’est que c’est une grosse somme pour une course en totale autonomie ou ĂȘtre trop prĂšs d’un participant peut nous disqualifier. On a quand mĂȘme eu un verre offert Ă  l’arrivĂ©e, pour le prix, c’est dĂ©jĂ  pas mal non ?

Ce que je critique plus, c’est la mentalitĂ© de la course. Au nom de la course en solitaire, cette course pousse la solitude Ă  son extrĂȘme et on ne retrouve pas de solidaritĂ© entre les concurrents. DĂšs qu’on se croise on s’échange 2 mots et on se fuit, car on sait que mĂȘme sans prendre l’aspi, mĂȘme en Ă©tant Ă  quelques dizaine de mĂštres les uns des autres, Ă  l’échelle des trackers on est au mĂȘme endroit et donc le risque d’ĂȘtre sanctionnĂ© est prĂ©sent. A-t-on besoin de se rajouter ce paramĂštre de stress sur toute la course ?

Si un Rookies devait se lancer sur une TCR, quels sont les conseils que tu donnerais ? 

Je pense qu’aprĂšs l’avoir faite je peux te donner plus de raisons de ne pas la faire que de la faire ! Sur cette course la difficultĂ© vient vraiment de partout. De l’état d’esprit comme Ă©voquĂ© plus haut, de la longueur, de la barriĂšre culturelle, de la langue, de la monnaie, TOUT change.

Les Balkans ne connaissent pas le vĂ©lo, tant les routes ne sont pas adaptĂ©es, tant les automobilistes n’ont pas l’habitude de dĂ©passer un cycliste donc laissent gentiment 20cm quand ils doublent. La difficultĂ© vient aussi des parcours obligatoires (qui s’apparentent plus Ă  du VTT) qui dĂ©truisent le vĂ©lo et le moral et enfin de la solitude dont mĂȘme ceux qui aiment ça en souffrent. Il ne faut vraiment pas sous estimer la TCR, moi le premier je savais que ce serait difficile mais vraiment pas Ă  ce niveau-lĂ . Le conseil de rookie pour l’ultra c’est plutĂŽt de faire des courses plus courtes et de profiter de la France ou la culture du vĂ©lo est bien dĂ©veloppĂ©e et les paysages variĂ©s.

Et d’ailleurs, parce qu’on dit toujours qu’on est tous le Rookies de quelqu’un, est-ce que tu pourrais nous dĂ©voiler une erreur ou connerie oĂč tu t’es dis “Putain quel Rookies” ? 

Ouais j’ai oubliĂ© de charger le fond de carte du MontĂ©nĂ©gro, du coup je n’avais que le tracĂ© de mon itinĂ©raire, pas les rues, villages etc
 bon je ne l’ai traversĂ© que sur 60km donc ça va, mais j’ai quand mĂȘme oubliĂ© un pays entier dans la prĂ©paration quoi !

Maintenant que tu as cochĂ© la case TCR, c’est quoi la prochaine grande classique de l’ultra-distance que tu veux t’envoyer ? 

L’ultra binouze tu connais ? Juste se poser au bar et raconter toutes ces conneries de vĂ©lo aux copains. Un grand classique de l’aprĂšs-vĂ©lo ça, trĂšs rĂ©putĂ© chez Les Rookies d’ailleurs non ? 

Plus sĂ©rieusement, pour l’instant, je ne sais pas, effectivement c’est une bonne case de cochĂ©e dans la to-do-list de ma vie mais je n’ai pas envie de la refaire. D’autres courses me font plus envie et j’ai aussi l’idĂ©e de faire des courses gravel (assumĂ©es hein pas un parcours cadeau en vĂ©lo de route en plein milieu de nulle part). Ou alors envisager une course en duo avec Camille, enfin tout ça sera pour 2024, lĂ  on souffle et je prĂ©fĂšre prendre le temps de raconter cette Ă©popĂ©e Ă  ceux qui croiseront ma route. 

Merci ClĂ©ment ! On te verra sur la Mad-Jacques ExtrĂȘme-Ouest en septembre ? 

Malheureusement pas sĂ»r car la TCR m’a dĂ©jĂ  fait prendre pas mal de jours de vacances et l’ExtrĂȘme Ouest m’obligerait Ă  poser une semaine entiĂšre de plus ce qui risque d’ĂȘtre un peu compliquĂ© ! Mais rassure toi, ce n’est pas l’envie qui manque de partager la route avec deux compĂšres comme vous ! 💛

Suivez les aventures futures et passées de Clément sur les internets
(ça vaut le coup)


VĂ©ritable "Outdoor Enthusiast" comme ils disent si bien. đŸ“·Photographe et passionnĂ© de micro-aventure, je dĂ©couvre avec bonheur sur le tard le bikepacking et le monde du Gravel. đŸšŽđŸ»â€â™‚ïž

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